Jazz In Lyon

Vendredi 19 août à Parfum de Jazz : Natalia M King, un itinéraire constant dans le blues

La chanteuse qui se produit vendredi 19 août à Buis-les-Baronnies a sorti récemment un septième album consacré comme le premier il y a 20 ans à ce blues auquel elle consacre sa vie et sa voix.

Faites le compte : son premier album Milagro est sorti en 2002. Il y a pile 20 ans. Depuis Natalia M King n’a cessé d’arpenter les scènes, d’enregistrer (elle en est à son septième album) et de toujours et encore partir à la découverte du blues, cette musique autant état d’esprit qu’art de vivre et façon de ressentir les rythmes.

L’histoire de cette musicienne, chanteuse et guitariste, à la voix naturellement tournée vers le blues, est largement relayée. Venant de République dominicaine, passée par New York et les Etats-Unis avant de débarquer à Paris, il est rare qu’on se fasse pratiquement immédiatement remarquer, surtout en arpentant et en jouant dans les couloirs du métro parisien comme des tas d’autres musiciens de talent.

L’histoire ne nous dit pas exactement comment s’est faite la rencontre qui a permis à Natalia M. King d’être reconnue comme musicienne à part entière au point d’enregistrer rapidement un premier album et surtout d’être appelée en première partie de Diana Krall à l’Olympia. Excusez du peu.

Année après année, elle n’a cessé d’affiner ce blues auquel elle s’identifie, corps, voix et âme

En tout cas, année après année, Natalia M. King n’a cessé d’affiner ce blues auquel elle s’identifie corps, voix et âme. Dans une interview (paru dans Music Waves) elle explique joliment ; « le blues nécessite un rite de passage ».

Un seul ? On pourrait être tenté de penser que cette musique née de mille contrariétés ou de drames subis durant des décennies n’est qu’une suite de rites de passages, d’étapes franchies pour parvenir à exprimer cette sincérité de sentiments qui marque tous les grands bluesmen/women. A sa façon, en se transportant d’un continent à l’autre, d’un monde à l’autre, Natalia M. King a su précisément enrichir cette quête incessante vers une expression musicale authentique qu’elle devrait restituer ce soir.

Avec elle sur scène, ils seront quatre : Ludovic Bruni à la guitare, François Bernat à la basse/contrebasse, Vince Laurent à la batterie et Bernard Menu aux claviers et à la direction musicale.

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