Jazz In Lyon

Norah Jones, Richard Galliano, Stefano Bollani, and so on… : quatre concerts estampillés Jazz aux Nuits de Fourvière

Pas de doute, Les Nuits de Fourvière qui cette année vont durer plus de deux mois, du 1er juin au 5 août constituent le plus long Festival de la région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est aussi l’un des très rares festivals à jouer sur plusieurs thèmes avec 34 représentations dévolues au théâtre, 74 au cirque et à la danse et… 31 à des musiques diverses et variées. Parmi celles-ci, quatre soirées seront estampillées Jazz…

Le coup de sang de Thierry Kovacs, président du Festival Jazz à Vienne, il y a deux ans qui avait fortement tancé Dominique Delorme, le directeur des Nuits de Fourvière, coupable d’avoir programmé du Jazz en même temps que le festival viennois a porté ses fruits.

Il y aura bien du Jazz dans le Festival lyonnais multi-thématique des Nuits de Fourvière, mais…ce sera après Jazz à Vienne. C’est à dire après le 13 juillet, date du clap de fin du Festival viennois.

A partir de cette date, le festival du théâtre antique prend une plus ou moins grande coloration bleue avec quatre soirées estampillées Jazz. On peut y rajouter une soirée reggae (avec Calipso Rose), deux soirées soul avec Imany et Céu qui incarne le renouveau de la musique brésilienne et une nuit soul qui s’annonce très électrique (samedi 22 juillet)…

Duo de rêve : Galliano/Bollani

Pour ce qui est de la programmation Jazz, elle démarrera le lendemain du retour sur scène de l’ex-Beach Boys, Brian Wilson, avec un duo de rêve, l’accordéoniste Richard Galliano et le pianiste italien, Stefano Bollani (le mardi 18 juillet). Au programme, des compositions de Nino Rota, l’inoubliable compositeur des films de Fellini et de bandes originales de légende, dont celle du Guépard.

On comprend que pour cet impromptu italien, l’accordéoniste de jazz partage la scène avec un pianiste italien, Stefano Bollani qui a le don de mêler le jazz aux mélodies populaires et à la musique classique. Sans doute, un grand moment en perspective.

On a souvent entendu Galliano et Bollani dans la région, mais jamais encore dans ce registre. Une belle occasion, en l’occurrence.

Nuit du blues

                                                          Leyla McCalla

Ce concert sera suivi le lendemain, mercredi 19 juillet, par une « Nuit du Blues » qui verra se succéder sur la scène gallo-romaine, la jeune violoncelliste Leyla McCalla : elle a remis au goût du jour le blues créole, avec sa manière toute particulière de l’aborder.

Au programme également, la revue « Music Maker Blues », un groupe composé de pointures du blues parmi lesquelles, Alabama Slim ou Robert Finley.

La soirée sera riche car un troisième plateau est au programme ce soir là : « The Como Mamas » composé de trois chanteuses jouant des frontières entre gospel et blues.

Norah Jones, retour vers le jazz

Norah Jones dont le dernier opus illustre le retour vers le Jazz fera, elle, irruption sur la scène le mardi 25 juillet.

La chanteuse de « Don’t know why », son tube planétaire, déploiera les titres de son dernier opus, « Day Breaks » avec sa sensibilité et sa douceur pétries de low swing.

Elle-même compare « Day Break » à son premier album, « Come Away With Me », sorti en 2002 et maintes fois récompensé. Elle revient en tout cas à ses racines, le jazz et le piano…

Pink Martini : « Je dis oui »

Le groupe de Portland, Pink Martini, clôturera enfin le mercredi 26 juillet cette salve jazzy ou jazzyfiante du Festival lyonnais, avec son look gentiment décalé, ses rythmes latinos, mâtinés de jazz et de pop rétro, mais surtout avec son entrain et un enthousiasme qui ne manqueront pas de se communiquer au public, au vu de ses précédents concerts.

Il viendra avec son dernier opus intitulé « Je dis oui », en bandoulière. Le public devrait acquiescer !

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