Jazz In Lyon

Mélodie Gardot et Marcus Miller au programme :  quand les oiseaux  du Parc se mettent à swinguer

Un nouveau venu fait cette année irruption sur la planète Jazz régionale  en version estivale : le Parc des Oiseaux. Il a programmé le juillet, la chanteuse Mélodie Gardot, le 3 juillet et le 11 juillet, le bassiste Marcus Miller. Deux poids-lourds de la scène que les festivals s’arrachent.

Si le Parc aux Oiseaux propose depuis de nombreuses années des spectacles pendant la période estivale, c’est la première fois en fait que du Jazz est programmé.

Une tentative avait bien effectuée avec Ibrahim Maalouf qui devait se produire sur le site de l’Ain, fin juin 2016, peu après  Jazz à Vienne, mais la pluie en avait voulu autrement et le spectacle avait dû être annulé.

Jusqu’à présent, il s’agissait d’une programmation, exclusivement familiale, voire même en direction des plus jeunes, comme en témoigne l’affiche de cette année : Hélène Ségara, Hubert-Félix Thiéfaine, voire encore Hoshi ou Julien Clerc. Douze soirées au total : un véritable festival.

Pour Emmanuel Visentin, directeur du Parc, le cadre  tranquille, intimiste et peu commun du Parc des Oiseaux « plaît aux artistes qui demandent à revenir »

Un des quatre dates françaises dont l’Olympia

Cette fois, donc, ce dernier a réussi à capter une des quatre dates en France de Mélodie Gardot dont deux à l’Olympia et une quatrième à Monaco.

Un choix  qui peut paraître de prime abord surprenant, alors que l’amphithéâtre de verdure du Parc aux Oiseaux ne propose pas plus de mille places !

Lors de son dernier spectacle dans le cadre de Jazz à Vienne, Mélodie Gardot avait drainé près de 7 000 personnes. Idem pour Marcus Miller.

Et plus surprenant encore, à l’heure où vous lirez ces lignes, il reste encore des places  pour ces deux concerts plutôt intimistes, alors que la plupart des autres concerts du Parc cet été affichent déjà complet.

Le directeur  du Parc explique que programmant des artistes de tous styles dont certains ne demandent pas (encore ?) des cachets mirobolants, il arrive à équilibrer cette facette encore méconnue de l’établissement qu’il dirige.

Même s’il a été créé par le Département de l’Ain dont il dépend (sous la forme d’un Epic, en l’occurrence, un établissement public à caractère industriel et commercial), il ne bénéficie d’aucune subvention. « Nous fonctionnons comme une entreprise », se félicite le responsable du Parc.

L’un des objectifs du Parc aux Oiseaux en organisant ces concerts est aussi de drainer un nouveau public (292 000 visiteurs l’année dernière) : dans le prix du spectacle figure bien sûr l’entrée au Parc et sa visite est incluse…

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