Jazz In Lyon

Vendredi 24 novembre : Sangoma Everett en quartet pour un « Concert for Django »

Photo Lyon Music

Le batteur nous promet une carte blanche à la Croix Rousse à Lyon, inédite autour de la musique de Django Reinhardt. Pour l’occasion il s’entoure d’une guitare, Julien Sermet, d’un accordéon, Marian Badot et d’une contrebasse, le fidèle Christophe Lincontang.

Ce n’est pas un registre auquel il nous a habitué mais ça n’en mérite que plus l’attention. Sangoma Everett s’offre une « carte blanche » à la Croix-Rousse vendredi le temps d’un concert festif autour de la musique de Django Reinhardt.

Dans la salle hors d’âge de La Ficelle, la soirée devrait d’ailleurs s’éterniser : le concert est en fait organisé en soutien à l’association Echanges Birmanie et tout est fait pour que l’on ne se quitte pas…

Pour la circonstance, le batteur a appelé à la rescousse Marion Badot à l’accordéon et Christophe Lincontang, contrebassiste, lequel accompagne ordinairement Sangoma dans son trio. En revanche, ce sera la première fois qu’il jouera aux côtés de Julien Sermet, guitariste qui aura la lourde charge de faire revivre le swing incomparable de Django le temps de cette soirée.

Des enregistrements prévus d’ici cet été

Pour le public qui apprécie à sa juste mesure le talent décontracté du batteur américain installé depuis quelques années à Lyon après être passé par Paris et Genève, l’occasion sera trop belle de le déguster dans un registre rarissime, voire inédit.

Certes, avec une carrière longue comme le bras depuis sa Virginie natale et ses quelques années passées à New York et à Paris, le musicien s’est à peu près frotté à toute la diversité du jazz contemporain. Que ce soit en leader ou en sideman, aux côtés de Clifford Jordan, Tommy Flanagan, Memphis Slim, Eddy Louiss ou Erik Truffaz entre autres. Sans compter toute la scène hexagonale dont il est l’un des pairs depuis près de 40 ans (il est arrivé à Paris sans idée de retour en 1979).

Toutefois, au moment d’enregistrer (normalement l’été prochain), avec Louis Petrucciani, il n’est pas anodin de découvrir qu’en 1989 déjà, il enregistrait à ses côtés en compagnie d’Horace Parlan un disque toujours d’actualité.

Le concert de vendredi est d’autant plus bienvenu que Sangoma se fait rare à Lyon ces temps-ci : certes, il était au Bémol 5 fin septembre en compagnie, mazette, de René Urtreger et sera l’été prochain à Saint-Amour (Jura) aux Heures Joyeuses et à Marseille. Parmi les choses à venir, des enregistrements, notamment avec Lionel Martin.

En revanche, trop tôt pour savoir s’il sera au Péristyle, à Vienne ou sur une autre scène lyonnaise d’ici le mois de juin.

Vidéo Jazz : 

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