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Jazz à Vienne – «THE » jazz-soirée, lundi 11 juillet : Chick Corea et quelques grands

Enfin. Au nombre de passages à Vienne depuis trente-six ans, le pianiste serait presque un enfant du pays. Cette fois, voulant fêter de belle façon son 75ème anniversaire, l’artiste convie à ses côtés quelques superlatifs : Wallace Roney, Marius Gilmore, Kenny Garrett et Christian McBride. Injuste : Gregory Porter, présent le même soir, en serait presque réduit à la portion congrue.

Chick Corea est à Vienne lundi 11 juillet. Sans doute le pianiste le plus fidèle à Vienne (il serait intéressant de retrouver la date de son premier passage). Talent énorme. Curiosité à 360°. A tout joué. Tout tenté. Tout escorté. Tout dirigé. 50 années sur la crête du jazz en constant devenir. Ce qui explique sans doute une carrière à couper le souffle où Chick Corea n’a cessé de tenter, de quitter et de remettre en jeu.

Essence de la musique en création. L’avenir c’est maintenant.

Mais, tout de même, au moment où il entrera en scène, se souvenir que le jeune septuagénaire joue depuis le début des années 60 avec à peu près tout le monde. Dont certains inoubliables : Pete LaRoca et Stan Getz par exemple, bien avant l’aventure avec Miles Davis, au demeurant bien courte. Auteur de disques cultes, Chick Corea illustre surtout la vitalité d’une musique en perpétuelle évolution. Avec ses pleins et ses déliés. Ses réussites et ses ratés. Et combien de grands moments, de rencontres à jamais fixées dans la jeune histoire du jazz.

Wallace Roney, un moment d’exception

Cette fois, notre homme fête son 75ème anniversaire. Il y en aura sans doute beaucoup d’autres lors de prochains Jazz à Vienne. Mais il n’est pas sûr que l’inspirateur du trio Circle parvienne à réunir ceux qui seront là lundi soir : Wallace Roney l’une des trompettes les plus fines qu’on puisse entendre, s’installe aux côtés du sax Kenny Garrett.

En sus, Marcus Gilmore aux drums et Christian McBride à la basse. Quatre des musiciens les plus représentatifs de la scène jazz ensemble pour fêter leur aîné et, sans doute, tous ceux qui l’ont escorté dans cette aventure.

Auparavant (ou ensuite) Gregory Porter est de retour à Vienne. Lui aussi. Son dernier passage, qu’on ne sait plus dater, avait été une réussite de communion avec le public.

A la tête d’un nouvel album, lui aussi fort bien entouré par un quartet qui a fait ses preuves, il peut compter sur une voix au large registre et d’une belle puissance pour assurer en toute tranquillité un set réussi.

Jazz à Vienne, lundi 11 juillet à 20 h 30 au Théâtre antique.

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