Jazz In Lyon

Jazz à Vienne : dimanche 27 juin, Ibrahim Maalouf, direction Caraïbes

Après les soirées africaine, puis brésilienne, avec l’arrivée sur scène, pour la troisième soirée du Festival 2021, d’Ibrahim Maalouf, on aurait pu s’attendre à un concert aux accents d’Afrique du Nord… Raté !

Souvent le joueur de la trompette en quart de ton, au son reconnaissable entre tous comme Miles Davis en son temps, va là où on ne l’attend pas.

Ce musicien libre et sans frontière qui joue allègrement avec les genres et les styles en s’aventurant aux confins de la chanson, de la pop, du rock et de la world music entend cette fois plonger dans les rythmes et sonorités propres aux traditions afro-cubaines et autres cultures latines.

Ni vraiment jazz, pas exactement pop, et quelques fois rock, il proposera une nouvelle fois sa musique métissée, indubitablement fraiche, et quelque part inclassable.

Il sera accompagné sur la scène du théâtre antique d’un orchestre doté de forces percussions et de cuivres rutilants qui devraient accentuer encore la dimension festive de sa musique.

Le trompettiste est un habitué de la scène viennoise puisqu’il est venu chaque année entre 2013 et 2016, puis en 2018.

Il avait également été programmé en 2020, annulé, comme on le sait.

Le concert de ce dimanche soir se jouera à guichets fermés.

Pour son retour qui est le bon, cette fois, direction, cette fois, non pas Beyrouth, mais plutôt du côté des Caraïbes…

Line-up : Ibrahim Maalouf (t, p), Frank Woeste : (p, rhodes), Alexis Bourguignon, Yacha Berdah, Renaud Gensane (t), Irving Acao (s), Matthias Mahler (tb), Michael Joussein (btb), François Delporte (g), Denys Daniélidès (ssph), Thierry Fanfant (b), Abraham Mansfarroll (perc), Stéphane Galland (dms)

En première partie : des tigres d’eau douce

Tête pensante du groupe Poni Hoax, qui au gré des années 2000 fraya avec succès dans les milieux postrock électro, Laurent Bardainne n’a jamais totalement coupé les liens avec les mondes du jazz, surfant de l’easy-listening distanciée du groupe Limousine au free cosmique psychédélique du Supersonic de son compère Thomas de Pourquery.

En réunissant autour de son saxophone Arnaud Roulin à l’orgue Hammond, Sylvain Daniel à la basse, Roger Raspail aux percussions et Philippe Gleizes à la batterie, son nouveau groupe “Tigre d’eau douce” propose une façon très contemporaine de court-circuiter les époques et les énergies pour créer du neuf !

Line-up : Laurent Bardainne (s), Arnaud Roulin (org), Sylvain Daniel (b), Roger Raspail (perc), Philippe Gleizes (dms)

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