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Jazz à Vienne, 7 juillet : Cuba, si…toutes les facettes de la musique cubaine

La soirée du 7 juillet va être consacré à la musique cubaine, avec pas moins de trois plateaux. L’occasion d’explorer les différentes facettes de cette île des Caraïbes plus réputée pour sa musique que pour son caractère démocratique…
En tête d’affiche, Cimafunk est de retour dans l’arène viennoise pour faire chalouper le théâtre antique avec son funk afro-cubain. Beaucoup plus classique, le Grupo Compay Segundo, groupe créé par le chanteur cubain Compay Segundo et aujourd’hui composé de son fils et des musiciens qui l’ont accompagné : ils lui rendront hommage sur scène à travers la tradition dansante des musiques cubaines. Enfin, c’est le pianiste virtuose Harold López-Nussa et son tout nouveau quartet qui ouvriront cette soirée.

Pour débuter cette soirée cubaine, à 20 h 30, Jazz à Vienne a donc choisi le pianiste virtuose Harold López-Nussa, inventeur une musique « en fusion » célébrant les noces toujours réinventées entre jazz moderne et traditions latines.

À la tête d’un tout nouveau quartet propulsé par une section rythmique efficace et mettant en valeur le génie mélodique de l’harmoniciste Grégoire Maret, Harold López-Nussa devrait faire miroiter bien des facettes musicales, avec les 88 touches de son piano.

Ce concert à Jazz à Vienne, a été produit par Michael League, multi-instrumentiste et fondateur de Snarky Puppy qui était présent, avec bonheur, sur la scène viennoise le 5 juillet.

Line-up : Harold López-Nussa (p) ; Grégoire Maret (hca ; Luques Curtis (cb) ; Natascha Rogers (perc ; Ruy Adrian López-Nussa (dms).

La tradition dansante cubaine

Retour à la tradition pure de la musique cubaine, ensuite, vers 21 h 30, avec le légendaire chanteur Compay Segundo qui nous a quitté à l’âge de 95 ans. L’immortalité musicale est à l’œuvre et c’est son fils Salvador Repilado et les musiciens qui l’ont accompagné qui font perdurer l’esprit de ce style de musique cubaine.

« Repilado fils » n’a qu’un credo : honorer la mémoire de son père et diffuser le plus largement possible la richesse d’un patrimoine musical et culturel qui mériterait d’être classé à l’Unesco comme la Havane…

Line-up : Salvador Repilado Labrada (dir, cb) ; Rafael Inciarte Rodríguez (dir, cl) ; Nilso Arias Fernández (v, g) ; Hugo Garzón Bargalló (v, ma) ; Alberto Rodriguez Piñeda (bkv, hca) ; Haskell Armenteros Pons (cl) ; Rafael Inciarte Cordero (bcl) ; Yoel Matos Rodriguez (g) ; Rafael Fournier Navarro (perc).

Le mix Cimafunk

Enfin, c’est un final afro-funk cubain qui sera proposé avec Cimafunk qui devrait arriver sur scène vers 22 h 50.

Adoubé par la légende du jazz afro-cubain Chucho Valdés, mais aussi par le mythique parrain du funk psychédélique George Clinton, Cimafunk semble s’être donné comme mission d’explorer dans ses moindres recoins le vaste continent métissé des musiques noires contemporaines.

Il mixe les rythmes et sonorités des multiples traditions afro-caribéennes avec les grooves du funk et du hip-hop US : ce sera la dernière facette cubaine de la soirée et pas la moins dansante, sachant que là-bas, la musique est une religion qu’on ne demande qu’à adopter…

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