Jazz In Lyon

Du 11 au 24 août, les Jazz Ladies en vedette : la Drôme provençale à l’heure de Parfum de Jazz

Comme l’an passé, le festival consacre son édition (la 21ème) aux « Jazz Ladies». Parmi elles, Elinoa, Line Kruse, Cecile McLorin-Salvant, Anne Ducros ou Sarah McKenzie, qui feront les beaux soirs de Buis-les-Baronnies d’abord avant d’aller charmer le Tricastin.

On y est presque. Le 21ème festival « Parfum de Jazz » démarre dimanche 11 août. A 19 heures, le Bloom Quintet investira la scène de Saint-Férréol-Trente Pas, ouvrant l’International Jazz Ladies Festival (nom officiel). Concert gratuit, pour la bonne cause (mucoviscidose) : une tradition de ce festival qui s’étire du 11 au 24 août dans ce morceau de France secrète, la Drôme Provençale.

Quinze jours de festival, mobilisant 100 artistes qui se produiront dans 15 communes du dit lieu. Le propre de ce festival qui clôt l’été jazz en Rhône Alpes est de la jouer SDF. De se planter un soir à Pierrelatte, un autre à La Garde Adhémar. Concerts sans lendemain dans des lieux enchanteurs (remember Saint-Paul Trois Châteaux 2018) avec des invités sans doute plus inspirés qu’ailleurs par cette quiétude ambiante.

Cecil L. Recchia pour démarrer lundi 12 août

Pour cette 21ème édition, « Parfum de Jazz » poursuit l’œuvre démarrée l’an passé, en consacrant à nouveau cette quinzaine aux artistes femmes de la scène jazz, française ou internationale. « Ce ne sont en effet que des groupes où les leaders sont des musiciennes » explique Alain Brunet, fondateur et inspirateur artistique du festival, soit des chanteuses, soit des instrumentistes ».

L’affaire avait fait mouche l’an dernier avec des invitées comme Rhoda Scott, Géraldine Laurent ou Camille Berthault. De quoi donner l’idée de recommencer. Cette année, sont ainsi conviées, en première semaine Cécile McLorin-Salvant, voix familière, qui vient de fêter son 3ème Grammy Award, et qui sera en duo avec Sullivan Fortner, Line Kruse, Elinoa, Roberto Roman, Rita Payès et, pour démarrer, lundi 12 août, Cecil L. Recchia.

Particularité de cette première semaine, tous les concerts se concentrent à Buis-les-Baronnies ou dans quelques communes alentour. C’est à Buis, en effet, qu’est né le festival en 1997 et qu’il a grandi, passant d’une soirée à deux l’année suivante pour arriver enfin à une semaine complète. La complicité ancienne entre Alain Brunet et le maire de l’époque, Jean-Pierre Buix, avait permis de concrétiser ce projet ce Parfum de Jazz. Si, dans un deuxième temps, le festival se poursuit plus à l’ouest, en Tricastin, avec quelques grands noms de la scène jazz, c’est bien à Buis-les-Baronnies qu’il aime s’attarder : outre les concerts en soirée, la cité accueille tout au long de la journée des concerts « sur la place », des conférences –consacrées aux « ladies » du jazz-, une ou plusieurs expos, chacun y allant de sa vitrine ou d’un clin d’œil pour fêter à sa façon l’événement. Parmi ces expos, une sera à visiter d’urgence, celle concoctée par André Henrot et consacrées bien entendu aux « Ladies du Jazz ».

Parfum de Jazz est aussi l’occasion de retrouver Bruno Théry, artiste-affichiste qui a tant marqué les grandes éditions de Jazz à Vienne et celles d’A Vaulx de Jazz.

Un style inimitable, en résonance avec l’événement qu’il annonce.

. Du 11 au 24 août. Jusqu’au 17 août à Buis-les-Baronnies puis dans plusieurs communes du Tricastin. (Programme complet, cliquez  : parfumdejazz.com)

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