« Jazz et vin ça devrait pouvoir se faire » aurait pu chanter Claude Nougaro…
ça fait longtemps que des viticulteurs y ont pensé, proposant chaque année, depuis 2003, deux cuvées spéciales, l’une pour le Côtie-Rôtie et l’autre pour le Condrieu.
Il s’agit en fait d’un assemblage des meilleures cuvées de six viticulteurs tous renommés proposées en petite quantité (480 bouteilles de chaque !) et qui s’arrachent, bien sûr.
Qui plus est cette année pour les deux cuvées spéciales Jazz à Vienne 2019.
Et ce pour deux raisons : c’est la première fois que les étiquettes sur les bouteilles reprennent le graphisme de l’affiche de l’année : en noir et blanc, de surcroît ; mais avec quelque part un bec rouge, pour le vin rouge, bien sûr, à y bien regarder.
Il faut également bien reconnaître que cette cuvée est d’autant plus intéressante car elle assemble deux excellents millésimes : 2018 pour un Condrieu très « viognisant » avec une grande richesse aromatique ; et 2017 pour le Côte-Rôtie qui doté de tanins fondus est solaire et soyeux.
Le tout était vendu 37,50 euros la bouteille, ce qui , vu la qualité du nectar est correct. Car, bien sûr, à l’heure où nous écrivons ces lignes, il n’y a plus une seule bouteille de disponible. Mais l’année prochaine, si vous vous y prenez suffisamment tôt…
Photo-Les viticulteurs à l’origine de ces deux cuvées : François Villard, Pierre Gaillard, Yves Cuilleron, Yves Gangloff, Jean-Michel Gerin et les Vins de Vienne.
(*) En œnologie, une caudalie est une unité de mesure qui exprime la durée d’expression en bouche des arômes du vin…