Jazz In Lyon

A l’Amphi de l’Opéra de Lyon cette semaine : Stracho Temelkovski, multi-instrumentiste, façon syncrétiste

Guitariste, chanteur, compositeur, percussionniste, cet étonnant musicien s’installe pour trois jours à l’Amphi. Si les rythmes de sa Macédoine natale tiennent une grand place dans son inspiration et son jeu, il ne saurait néanmoins s’en contenter, multipliant les pas-de-deux ou les confrontations avec d’autres rythmes et d’autres harmonies.

L’Amphi de l’Opéra de Lyon accueille cette semaine Stracho Temelkovski. Façon résidence : deux concerts en accès libre, mercredi et vendredi midi pour des interventions en solo. Et deux concerts, les jeudi et vendredi soir, dans des formations qui n’ont pas été communiquées.

Stracho Temelkovski ? Un étonnant musicien qui arpente les scènes depuis plusieurs années, en France comme en Europe, dans les formations les plus diverses. S’il est d’abord un guitariste et connu comme tel, de la basse à la douze cordes, de l’acoustique à la plus électrique, il est tout aussi capable d’annexer mille et un instruments, et notamment des percussions de types les plus divers, pour mieux faire vivre les rythmes qu’il aborde. Sans oublier sa voix qui aime se superposer à l’ensemble pour lui donner plus de relief et d’authenticité.

S’il est installé en France, Stracho Temlkovski ne fait pas mystère des traditions musicales qui l’ont façonnées, en droite ligne de sa Macédoine natale. Celles-ci sous-tendent en effet inlassablement ses thèmes comme ses improvisations et dressent un paysage inédit dans lequel s’épanouit tout ce qui vient enrichir cette musique en constante construction.

Le multi-instrumentiste, qui est tout autant compositeur, sideman de tant et tant de musiciens ou de chanteurs, aime en fait attirer ou inviter toutes les musiques qui passent à sa portée. Influences d’ici et d’ailleurs. Harmonies orientales, méditerranéennes et d’au-delà. Seule semblent compter les rencontres de ces musiques et de ce à quoi elles donnent naissance.

En la matière, Stracho Temelkovski est bien aussi l’ héritier à part entière de pans musicaux qu’on ne pense pas toujours à associer ou à confronter. Lui, au contraire, trouve dans ces face-à-face ou ces pas-de-deux, un ressort supplémentaire pour donner à sa musique une vie incomparable.

* A l’Amphi de Lyon : deux concerts mercredi 16 et vendredi 18 mai à 12h30 (accès libre). Et deux concerts les jeudi 17 et vendredi 18 à 20 heures. (Réservations sur le site de l’opéra de Lyon).

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